
Über den Traum
Nous connaissons tous Sigmund Freud comme le pionnier de la psychanalyse. Il est né à Freuberg (Moravie) en actuelle République Tchèque le 6 Mai 1856. C'est un médecin spécialisé dans l'anatomie et la physiologie du système nerveux. C'est lui qui a théorisé les notions psychanalytiques de conscient et inconscient. Il nous apprend à distinguer les notions de refoulement, de névrose et d'hystérie. C'est en 1896 que naît le terme « psycho-analyse », mais qu'est-ce que cela veut dire ? Eh bien c'est en quelque sorte une méthode d'investigation de l'inconscient.

5 poèmes pour La Ration
Le baiser du poète
Les bouches nues, l’œil quiété
Reviennent avec les feuilles […]

Le validisme vécu au-delà du mot
« Le validisme se caractérise par la conviction de la part des personnes valides que leur absence de handicap et/ou leur bonne santé leur confère une position plus enviable et même supérieure à celle des personnes handicapées. Par opposition, il assimile systématiquement le handicap et/ou la maladie à une triste et misérable condition, marquée entre autres par la limitation et la dépendance […]

LA RELATIVE CERTITUDE…
Comme première contribution à ce journal je questionnerai l’une des thèses philosophiques les plus connues au monde : le « cogito ergo sum » de René Descartes, le fondateur du rationalisme moderne. Bien sûr je n’ai pas la prétention de récuser la pensée cartésienne […]

Le paradoxe de la bienfaisance au naturel
Vous rappelez-vous ? Le 22 juin 2018 le président du CFBCT (lobby français de la boucherie-charcuterie), Jean-François Guihard, demanda un soutien gouvernemental pour protéger les boucheries de France face à des végans extrémistes. Certains végans extrémistes prônent le vandalisme contre les boucheries […]

Sur le besoin de rêver…
On associe trop souvent l'âge adulte à celui de la raison, soit un âge opposé à l'enfance, période au contraire passée dans les rêves et la certitude de leur réalisation. Consciemment, de jour comme de nuit, un enfant croit en ses rêves, en ses espérances prochaines. Nul ne sera étonné d'entendre l'un d'eux clamer que plus tard il ira dans la Lune ou sauvera de l'extinction une espèce menacée. […]

Homme de paille, homme de chair, homme de fer
Lorsque nous débattons, nous présentons des arguments dont nous essayons de déterminer la pertinence (défendent-ils bien les buts visés) et la validité (sont-ils corrects, convaincants ?) en vue d’objectifs donnés. Un même argument peut être formulé de très diverses manières, surtout par des personnes différentes visant des objectifs différents ; et ces versions différentes peuvent faire varier (du moins en apparence) la pertinence et la validité de l’argument. […]

La philosophie de Wittgenstein
Le trouble obsessionnel compulsif (TOC) est un trouble psychique qui touche environ 2,3% de la population mondiale. Ce trouble affecte autant les femmes que les hommes de toutes les ethnicités et de tous les milieux sociaux confondus, et il survient généralement pendant l’enfance ou l’adolescence, avant la vingtaine.

Pasteur: héros ou escroc ?
Alors que la campagne de vaccination bat son plein pour endiguer l'épidémie de coronavirus en France, alimentant aussi bien les pharmacies que les débats, je vous propose de faire un retour sur une figure majeure de l'histoire du vaccin : Louis Pasteur. Connu, certes, mais peut-être mal. Quel fut son rôle ? Qu'a-t-il réellement apporté ? Et qui sont les autres acteurs dont il a éclipsé la postérité ?

Le sens de la vie II
Lors de la première parution de La Ration, j’ai adopté un point de vue scientifique pour aborder la question du sens de la vie, dans un article où j’ai établi que toute chose dans le monde aspirait à la stabilité, et que la vie n’était qu’un phénomène de plus visant la stabilité. Cependant, il s’agit là d’une approche extrêmement généraliste. On pourrait dire : « c’est bien beau tout cela, mais la stabilité concerne autant les froids astéroïdes que les humains, et ne m’assure en rien bonheur ni rectitude morale ». […]

La standardisation de l’écoute
Toutes les musiques que nous écoutons sont commerciales. Toutes, en intégralité. Je pourrais même aller plus loin : nous ne sommes, pour la plupart, plus capables d’écouter ou de composer une musique qui ne l’est pas. Le capitalisme a eu un effet physiologique sur nous : nos oreilles ne comprennent plus ce qui sort du cadre au point où la commercialité d’une musique est devenue la seule caractéristique qui nous permette de l’apprécier. Du moins, c'est ce que semble penser Adorno. Retour sur une réponse critique de la musique commerciale.

La trilogie BioShock
Les jeux BioShock, tout droit sortis de l’esprit du grand Ken Levine, cofondateur du studio Irrational Games, ne nous offrent pas seulement une escapade de notre terne réalité vers un monde où tout est possible. Cette saga est connue pour aborder des théories et concepts philosophiques réputés, tels que la liberté, la réalité ou encore la croyance. Les adeptes de jeux vidéo qui font réfléchir sont donc servis !


Relation organique en musique
Comment est-il possible que nous nous sentions transporté par une musique ? Qui n’a jamais ressenti cette impression d’être emporté par une musique, un peu comme fondu de manière active et non pas que passive dans une atmosphère nouvelle, ou d’être comme « compris » par certains artistes ?

La mentalité de l’éclaireur
Le 13 avril 2021, au terme d’une rédaction de cinq ans (l’attente m’a paru interminable), est sorti aux Etats-Unis le livre de Julia Galef, The Scout Mindset. Cet ouvrage couronne la carrière d’une reine de la rationalité en nous présentant la grande métaphore de l’éclaireur (scout, en anglais) épistémique. En temps de conflit, une armée se compose de soldats et d’éclaireurs. Les soldats ont pour but d’écraser aveuglément tout ce qui se trouve entre eux et leur objectif. Les éclaireurs quant à eux cherchent à connaitre leur environnement avec exactitude afin de définir les objectifs et itinéraires des soldats. Les fonctions de soldat et d’éclaireur peuvent être considérés comme des instances de notre esprit lorsqu’il observe le monde autour de lui. Dans son merveilleux livre, Julia Galef nous encourage à développer notre côté éclaireur, que la majorité d’entre nous avons tendance à sous-utiliser au profit d’une mentalité de soldat souvent inadaptée.

Simone Weil et la beauté de la grâce
Dans cet article, j’aimerais partager avec vous une de mes plus belles lectures philosophiques de l’année 2021. Il s’agit de La pesanteur et la grâce, de Simone Weil. C’est un recueil de courts aphorismes segmentés en chapitres qui traitent de différents thèmes comme la foi, l’amour, la beauté et l’identité.

Éditorial de rentrée
Voici donc le troisième numéro de La Ration. Il est en lui-même une petite victoire contre le covid-19. Le jour de la création de l’association La Ration, le 9 mars 2020, mes camarades et moi nous pensions à l’abri d’un tel danger, quoiqu’à notre insu, il fût imminent. Et même quand la pandémie a frappé, la volonté d’aller au bout du projet ne nous a pas quittés. Pendant l’été 2020, alors que le corona nous laissait un peu de répit, nous sommes parvenus à régulariser l’association, ainsi qu’à rédiger et éditer notre premier douze pages. […]

Divinement contre-intuitif
Un solide peut avoir une aire infinie et un volume fini. Dans cet énoncé réside toute la beauté des mathématiques. Une affirmation simple au vocabulaire courant qui soulève pourtant un nombre incalculable de questions.

La Peur
J’aime et célèbre la rationalité, car je crois que c’est elle qui fait tourner le monde en un sens que nous autres humains sommes aptes à comprendre. Je trouve quelque chose de merveilleux à l’ordre des choses, aux calculs qui tombent juste, à la reproduction des événements selon des règles universelles...

C’est pas très gentil d’être méchant
« People don’t care how much you know until they know how much you care. » Avec une traduction remaniée par Lê Nguyên Hoang, cette citation de Théodore Roosevelt donne en français : « Vos interlocuteurs se moqueront de ce que vous avez à dire tant que vous vous moquerez de ce qu’ils ont à dire. » Aujourd’hui nous nous attaquons à l’un des principaux venins qui empoisonnent les débats : la virulence. Essayons de la définir et d’y trouver un remède.