Poèmes du mois
Rien que la pluie
Je te cherche et te fuis dans cette sombre nuit
T’appeler et crier m’empêche de dormir
Je te cherche et te fuis dans mes profonds soupirs
Ton odeur et ta voix embaumaient mon ouïe
Je me retourne alors, je ne sais ce que c’est
Je cours et te cherche mais l’ombre m’envahit
Les heureuses pensées m’ont lâchement laissé
Je me perds sans lumière autour rien que la pluie
Une aube se lève
Une aube se lève, la peur en souvenir jaillit
Je respire et je vis malgré les conséquences
Le soleil doux pour eux, me brûle et m’éblouit
Angoisse, amie d’époque, encercle tous mes sens
Renvoie-moi au travail, au stress, à la panique
Rappelle-moi des tâches, à moitié faites ou non
Lumière solaire, détruis aveuglément
Mon calme, ma tendresse et ma santé physique
O nuit qui me laisses rêver et divaguer
Reviens-moi bien-aimé, inspire-moi la paix
Avec toi ma lumière apparait et prend forme
Alors qu’avec Hélios, angoisse est la norme
Souvenir du 18
Étendue sur le lit, tu semblais endormie
Les muscles détendus, pensées hors d’esprits
Tu paraissais rêver. Pas un geste ou un mot
De peur de déranger ton paisible repos
Mes jambes font un pas, tu ne réagis pas
Vidé de réactions, pourquoi un tel état ?
Ma tête se décide et rejoint tes côtés
Mains posées sur ton cœur, tes battements ont cessé.